Fédération Française de Billard
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CF snooker Masters, Féminines et Toutes Catégories

Championnats de France Masters, Féminines et Toutes Catégories snooker au Holiday Club de Mulhouse du 14 au 18 juin 2017.

La phase finale des championnats de France de snooker se déroulait à Mulhouse du 16 au 18 juin 2017, en même temps que la finale du championnat de France de billard américain. Tous les résultats en fin d'article.

En catégorie Féminines, c'est Christelle Pédat qui l'emporte devant Angélique Vialard.

En catégorie Masters, Stéphane Ochoiski perd son titre au profit de Marc Chouillier qui l'élimine 3-2 en demi-finale. Angélique Vialard est là aussi dans le dernier carré, en compagnie de Philippe Laine.

En TC, 24 joueurs s'affrontaient samedi 17 juin en 8 poules de 3. Le tableau final a eu lieu dimanche 18 juin. Le tenant du titre, Alexis Callewaert (TS1), battu lors de la phase de poule par Alex Anastasiou, s'est retrouvé dans la moitié de tableau de Brian Ochoiski (TS2 et vainqueur des Plays-Offs en avril), qui l'a éliminé par 3-2 en quart de finale. Alex Anastasiou, nouveau venu en ligue Centre-Val de Loire, devait tomber (3-2) en demi-finale contre Niel Vincent, futur vainqueur de l'épreuve par 3-2 contre Brian Ochoiski, lui-même tombeur d'Adrien Frostin (3-2) en demi-finale. Il est à noter que Niel ayant gagné en poule contre Adrien, quatre de ces cinq joueurs étaient issus des deux mêmes poules !

Les malheureuses victimes de ces poules "de la mort" étaient Philippe Broto et Stéphane Ochoiski ; ce dernier au moins aurait mérité mieux que cette fin prématurée. Les autres quart de finalistes étaient Nathanaël Beckrich (éliminé 3-0 par Anastasiou), Nicolas Mortreux (éliminé 3-0 par Frostin), et à nouveau Angélique Vialard (éliminée 3-2 par le futur vainqueur Niel Vincent). Hormis Angélique, Master (ligue Méditerranée), les sept autres quart de finalistes étaient âgés de 15 (Nicolas) à 27 ans (Adrien), et tous issus des trois zones Nord. A noter que les deux finalistes, Niel et Brian, âgés de 17 et 18 ans, ont déjà atteint les quarts de finale au niveau européen ou mondial. Niel, déjà champion il y a deux ans, prenait sa revanche sur les deux finales perdues contre Brian cette année en U18 et U21 !

Ont atteint les 8e de finale (dans l'ordre du classement national) : Jean-Marc Beauchamp (Hauts-de-France), Max Koch (Grand Est), David Le Scornet (Bretagne), Michael Fitzpatrick (Ile-de-France), Mary Sawaneh (Normandie), Bruno Peigne (Bretagne), Amaury Rabier (Occitanie) ; ont été éliminés dès la phase de poule : Michaël Auvret (Bretagne), Florian Dott (Pays de Loire), David Demonet (Auvergne-Rhône-Alpes), Jean-Christophe Margontier (Aquitaine), Jean-Martin Kubler (Grand Est) et Michel Thomas (Hauts-de-France).

Un grand merci aux bénévoles du Holiday club de Mulhouse, à Claude Foltzer le patron ainsi que pour la bonne entente entre les joueurs de billard américains et le respect mutuel dans l'organisation de deux compétitions nationales simultanées.

Saluons enfin les arbitres présents sur place, un membre de la commission sportive nationale snooker, Thierry Thénaisie qui travaille dur sur les tournois, mais aussi Thierry Royer et Raymond Perez.

Un live streaming était organisé pour l'événement. Toutes les vidéos sont disponibles sur la chaine YouTube de Stéphane Ochoiski.

Photos de Marc Fiegenwald‌.
Article de Jean-Paul Bazin

Déménagement du siège fédéral

Le siège fédéral historiquement basé à Vichy s'est finalement installé dans une commune voisine.

L'adresse postale elle, ne change pas. Vous pourrez envoyer votre courrier à la :

Fédération française de billard
CS 42 202
03202 Vichy Cedex

Vous pouvez joindre le secrétariat dans la rubrique contacts.

Dossier spécial - Résultats de l'enquête fédérale 2016

Une grande enquête fédérale avait été lancée en octobre 2016 auprès des licenciés et des anciens licenciés de la Fédération.

Des questions sur leur pratique sportive, la notion de "club", l'image de la Fédération, le lien entre les pratiquants et la Fédération ou encore la formation leur ont été posées.

Découvrez notre dossier spécial sur les résultats de l'enquête fédérale.

 
Championnat de France snooker par équipes

Championnat de France snooker par équipes les 20 et 21 mai 2017 à Dunkerque (59)

L'équipe de Saint-Avold composée de Stéphane et Brian Ochoiski, tenante du titre, remporte le titre pour la 2e fois consécutive.

​2e place pour Heckel et Jeckel du BCCO Ronchin (Alexis Callewaert et Niel Vincent)
​3e place pour Les Rockets de Dunkerque (Ludovic Barge et Olivier Caistiker, en photo ; Emos Pecqueux et Yann Lanvin) et La Team ABSQ St-Quentin (Nicolas Mortreux et Jean-Marc Beauchamp)

​Meilleur break réalisé en double : Heckel et Jeckel du BCCO ->  89

Vidéos sur la chaîne Youtube de Stéphane Ochoiski.

SNOOKER - Interview...

Questions à Stéphane Ochoiski et son fils Brian, deux joueurs passionnés de snooker…

PARCOURS PROFESSIONNEL ET SCOLAIRE

Celui de Stéphane Ochoiski :

« J’ai d’abord fait des études de commerce, puis j’ai travaillé à l’usine Smart pendant une dizaine d’années comme technicien qualité. J’ai ensuite pris un congé reclassement pendant lequel j’ai passé mon brevet d’Etat pour pouvoir travailler pendant 5 ans pour le Century Club en tant qu’agent de développement. Depuis deux ans, je suis auto entrepreneur, j’ai deux activités, je travaille comme conseiller en communication pour une radio locale et je dispense des formations de billard en libéral ».

Celui de Brian Ochoiski :

« Je suis actuellement en Terminale pour passer mon BAC professionnel de Gestion et Administration, pour ensuite, me diriger vers un BTS dans la négociation et la relation client. »

PARCOURS SPORTIF DE STEPHANE OCHOISKI

« En international je compte environ 30 sélections : 2 fois quart de finaliste aux championnats d’Europe en individuel et par équipes, j’ai remporté une quinzaine de tournois nationaux dont 5 championnats de France et deux coupes de France, j’ai terminé 4 fois numéro 1 français et j’ai remporté dans toute ma carrière plus de 500 tournois. Mon meilleur break au snooker en tournoi est 97 et 127 en entraînement. Le fait le plus marquant de ma carrière est en passage en direct sur Eurosport lors du quatrième tour du Paul Hunter Classic un tournoi pro-am en Allemagne en 2015. Je suis aussi formateur et dirigeant, président d’un club depuis 25 ans et dans la commission sportive nationale. J’ai des diplômes de coach international, je suis aussi consultant sur Eurosport, j’adore transmettre et aider les autres à mieux connaître le snooker. »

PARCOURS SPORTIF DE BRIAN OCHOISKI

« 3 fois quart de finaliste au championnat d’Europe (2 fois en U18 et 1 fois en U21), j’ai remporté la European Junior Team Cup avec 2 autres co-équipiers, Niel Vincent et Yannick Tarillon, 3 fois champion de France Junior (2 fois U21 et 1 fois U18) en individuel et 1 fois champion de France par équipes avec mon père. Mon meilleur Break en compétition est de 112 et de 141 à l’entraînement. »

PORTRAITS CROISES

Racontez-nous comment vos chemins sportifs s’entremêlent, quel est votre rôle, l’un par rapport à l’autre.

Stéphane Ochoiski : « Je suis en priorité le papa de Brian bien entendu, mais je suis aussi son mentor au snooker, je m’occupe de lui depuis qu’il est tout petit, j’essaie de lui apprendre le plus de choses possible, techniquement ou mentalement. Je l’entraîne quelquefois, mais Brian est un garçon très doué et très autonome donc je le laisse beaucoup apprendre par lui-même. Souvent après les matchs, je lui explique comment il peut s’améliorer, je lui fournis des programmes d’entraînement et j’observe régulièrement sa technique pour le faire avancer plus vite. »

Brian Ochoiski : « Mon père a très bien résumé notre relation, il m’a transmis énormément de savoir au fur et à mesure des années et cela va continuer.  Il est à la fois mon père, sparring-partner et coach, il m’aide à faire progresser mon jeu et à avoir un maximum d’expérience. Nous apprenons tous les deux l’un de l’autre car notre style de jeu reste complétement différent. »

Est-ce un atout ou un inconvénient ? Concrètement, sur un championnat pendant lequel vous jouez tous les 2, comment ça se passe ?

Stéphane Ochoiski : « Ce n’est pas facile tout le temps car notre vision du jeu est différente pour le moment. Je ne suis pas toujours d’accord sur le choix des coups de Brian ou sa façon de jouer. Il m’est parfois difficile de garder mon calme mais je m’améliore là-dessus car il joue de mieux en mieux. Si on participe au même tournoi, je regarde souvent le tirage pour savoir à quel stade de la compétition on va se rencontrer. J’avoue ne pas aimer jouer contre mon fils, c’est normal, l’un de nous sera éliminé. On se joue déjà si souvent à l’entraînement… Il nous arrive parfois encore d’être de vrais concurrents et je rêve secrètement d’une finale au championnat de France contre Brian. Par contre j’adore jouer avec Brian en équipe, j’ai confiance en lui et le lien familial est super motivant, notre victoire lors des championnats de France l’an passé m’a fait énormément plaisir. »

Brian Ochoiski : « Notre lien familial est un atout lorsque l’on joue en équipe car avoir son père comme coéquipier ne peut être que motivant. Nous sommes habitués à jouer ensemble la plupart du temps ce n’est donc pas un handicap, nous sommes tous les deux capables de mixer nos deux visions pour fournir un jeu très solide en équipe. Lorsque l’on doit s’affronter en individuel ce n’est pas la même chose. Le fait de jouer l’un contre l’autre, de s’affronter et de fournir tous les deux notre jeu le plus performant n’est pas évident. Surtout qu’il est rare que l’on joue l’un contre l’autre en finale, nous nous rencontrons plus souvent en quart de finale et demi-finale, avant que l’un ou l’autre arrive au bout de la compétition. »

Stéphane, suivez-vous votre fils dans tous ses déplacements ? Vous êtes en quelque sorte le coach de votre fils ?

« Oui dès que c’est possible je suis à ses côtés, il m’est arrivé de manquer quelques tournois auxquels Brian participait. Frustré de ne pas avoir pu être avec lui, je le suivais en direct sur internet. Je le pousse et l’encourage pendant ses tournois, surtout en international qui sont nos principaux objectifs désormais. Oui bien sûr que je suis son coach et je l’ai toujours été. Brian a démarré le snooker à 5 ans, j’ai peut-être été un peu dur avec lui au niveau technique car je pense que je voulais qu’il apprenne vite mais aujourd’hui notre relation est arrivée à maturité. Brian écoute mes conseils et on avance bien plus loin, nous ne sommes plus des concurrents mais une véritable équipe, les résultats et les performances le démontrent. Mais récemment, lors des derniers championnats d’Europe U18 et U21 à Chypre, nos objectifs n’ont pas été atteints, j’étais déçu comme si c’était moi qui avais perdu car ça s’est vraiment joué à pas grand-chose. Brian a rebondi très vite et s’est remis à l’entraînement, c’est exactement ce qu’il faut faire. Je place de grands espoirs en Brian, il a atteint un super niveau de jeu grâce à un entraînement régulier (20 à 25 heures par semaine en moyenne) ce qui peut l’amener vers les professionnels, on fera tout pour y arriver, sans négliger ses études bien entendu. Je rajouterais encore une chose, je suis très fier de mon fils, il a compris que seul le travail et la persévérance permettent d’arriver où on le désire. »

La lettre de la Fédération - avril 2017

Vous pouvez dès à présent consulter la lettre de la Fédération pour le mois d'avril 2017.

Au sommaire :

  • Edito de Jean-Paul Sinanian,
  • Sessions DFA à Homécourt,
  • Planning des championnats de France carambole,
  • Portraits croisés de joueurs,
  • Evénements à retenir.
   

 

La lettre de la Fédération

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