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CARAMBOLE-CHAMPIONNAT DE FRANCE PAR ÉQUIPE DE CLUB U19-CHALLENGE DREHER

Ce week-end se disputait à Rouen, le championnat de France par équipes de Club U19 (championnat réservé aux joueurs de moins de 19 ans, équipes de club, composées de 3 joueurs).

Ce championnat depuis 1993 porte le nom de "Challenge Dreher", du nom d'un ancien président emblématique de la Fédération Française de Billard, et donateur du trophée remis à l'équipe victorieuse et où sont gravés, au fil des années, les noms des villes des équipes championnes de France.
Soissons a déjà remporté ce challenge 2 fois (2005 et 2006), elle avait d'ailleurs cette même année, remporté le championnat d'Europe de la catégorie, elle avait aussi de très nombreuses fois terminée sur le podium.
Aucune équipe Française n'avait jusqu'à présent remporté ce challenge 3 fois : Soissons devient donc le 1er club à inscrire 3 fois son nom sur le trophée…
Les 5 équipes qualifiées : (Rouen, Cany Barville, Agen, Oissel et Soissons), se rencontraient en poule unique, chaque équipe rencontrant les 4 autres.
L'équipe de Soissons était composée de : Alexandre Portier, N°1, Lucie Petit, N°2 et Tom Gorazda, N°3.
Soissons remporte ses 3 premiers matchs, sans perdre une seule rencontre individuelle ; tout comme Rouen… la dernière rencontre entre ces deux équipes déterminerait donc le champion de France 2019.
Sans trembler la jeune soissonnaise et ses 2 coéquipiers terminaient leur match individuel, synonyme de titre de Champion de France (seul, l'adversaire d'A.Portier égalisera, sans conséquence, sur la reprise).
Tom, (vice champion de France cadets 3 bandes) comme toujours dans les grandes compétitions, a fait preuve d'une combativité impressionnante, à cpoup sûr, utile pour le championnat d'Europe cadet 3 bandes (U17) individuelle qu'il disputera fin avril en Allemagne à Brandenburg.
Le meilleur match du Week-End, étant l'œuvre de Lucie (15 de moyenne!), de bon augure pour la finale féminine nationale individuelle et le Championnat d'Europe féminin (toutes catégorie!!) - même endroit que Tom, où ils seront accompagnés du coach, responsable de l'école du BCS;  Patrick Dupont (qualifié lui, au même endroit, pour le Cht d'Europe au cadre et d'Alain Remond , qui disputera le championnat d'Europe à la bande).
Ce ne sont donc pas moins de 4 joueurs du BCS qui se déplaceront en Allemagne pour représenter la France et la ville de Soissons…

À noter : le passage de FR3 Normandie pour un reportage, axé sur les jeunes et le billard, qui a été diffusé dans la partie '‘sports'’ dès le dimanche soir.

Remerciements au club de Rouen emmené par Philippe LEBOURGEOIS, aux arbitres sous l’autorité de Gilbert BAUDER et aux bénévoles pour leur participation.

          

Résultats de toutes les rencontres / Tableau Final / Feuille de résultat

 

 

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mars 2019
OUTRAGES SEXISTES
OUTRAGES SEXISTES

Sur le site fédéral a été publié le 11 janvier 2019 un guide juridique émanant du ministère des sports, consacré à  la prévention et la lutte contre les incivilités, les violences et les discriminations dans le sport.

Chacun a pu se demander  en quoi le billard, sport de gentlemen,  était concerné par ce document : Quelles violences ? Quelles incivilités ? Quelles  discriminations au sein de nos salles de billard, à l’ambiance généralement  feutrée et paisible.

Pourtant, il faut y regarder de plus près, et tout spécialement  alors que  lundi 4 mars commence la semaine des droits de la femme, avec  en point d’orgue pour la fédération, l’organisation en collaboration  avec Décathlon,  de l'opération "Billard au féminin" le week-end des  9 et 10 mars.

La loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes a en effet créé une nouvelle incrimination : l’outrage sexiste prévu à l’article 621-1 du code pénal (cf. page 91 du guide).

" I. – Constitue un outrage sexiste le fait, hors les cas prévus aux articles 222-13, 222-32, 222-33 et 222-33-2-2, d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante."

La peine encourue est une amende prévue pour les contraventions de 4ème classe (90 € en cas de paiement immédiat et jusqu’à 750 €) ou de 5ème classe (jusqu’à 1.500 €) en cas de circonstances aggravantes ou de récidive.

Matériellement, les outrages sexistes peuvent prendre différentes formes (liste non exhaustive) :
•    des sifflements, gestes, blagues, bruits obscènes, des questions intrusives sur la vie sexuelle, …. ;
•    des commentaires dégradants sur le physique ou la tenue vestimentaire ;
•    des insinuations sexistes incitant à abandonner le sport billard.

De tels comportements dans le monde du billard sont, fort heureusement, de plus en plus rares.  
Les irréductibles doivent savoir aujourd’hui qu’ils peuvent être sanctionnés, à la fois par leur club et le tribunal de police.

La seule attitude à avoir en toutes circonstances : du respect, du respect et encore du respect !

 

DECISION DISCIPLINAIRE EN DATE DU 28 MAI 2018

Composition commission :

Président : Jean-François Espalieu

Secrétaire : Béatrice Bertolotti

Membres : Michel Dumas / Basile Deloynes / Léa Sinanian

La commission de discipline de ...... a pris la décision en date du 31 mars 2018 de vous sanctionner d’une période de suspension de 36 mois dont 18 mois ferme et 18 mois avec sursis pour les faits relatifs à votre comportement lors de la compétition de Billard ...... du ...... qui s’est déroulée à ...... . Vous avez été convoqué régulièrement à cette commission mais vous avez décidé de ne pas vous présenter devant cette instance ni d’en informer ses représentants.

Vous avez interjeté appel de cette décision par courrier du 14 avril 2018.

Suite à un échange avec le Président de la Commission Nationale de Discipline en date du 15 mai 2018, il a été convenu de la mise en place d’une audioconférence le 25 mai 2018 à 19 heures. Vous avez pu exprimer le 25 mai votre version sur le déroulement de la compétition du ...... et compléter vos écrits des 27 mars et 14 avril 2018 et du mail du 17 mai à destination de notre commission.          

Vous contestez la légitimité de la commission de première instance. La prise de connaissance de votre argumentation n’apporte aucun élément de nature à prouver que les procédures relatives au code de discipline n’auraient pas été respectées.                                 

La commission de discipline nationale confirme que les règles de la saisine dans cette affaire sont conformes aux dispositions des articles 2.1.1 et 2.1.9 du Code de Discipline.   

Par ces motifs                                                                                                                                                                                                                                                                  

La Commission Nationale de Discipline statuant contradictoirement en dernier ressort après débats et délibérations,

Décide de confirmer la suspension fixée par la commission de .....  de 36 mois dont 18 mois fermes et 18 mois assortis du sursis.

Conciliation

Monsieur ......   c/ Fédération française de billard

Par courriel du 14 juin 2018, Monsieur ...... a formé une demande de conciliation auprès du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), en vertu des articles L.141- 4 et R.141-5 et suivants du code du sport, relative à un litige l'opposant respectivement à la ligue de billard ......et à la Fédération française de billard (FFB).

Le requérant conteste d'une part, la décision de la commission de discipline de la ligue de billard de ...... du 31 mars 2018 lui ayant infligé une suspension de 36 mois dont 18 mois assortis du sursis et, d'autre part, la décision de la commission de discipline nationale de la FFB du 28 mai 2018 ayant confirmé cette première décision.

Par courrier du 13 juillet 2018, Maître ......, président de la conférence des conciliateurs du CNOSF, a déclaré irrecevable la demande du requérant en ce qu'elle était dirigée contre la décision de la commission de discipline de la ligue de billard de ...... .

En revanche, en ce qu'elle était dirigée contre la décision de la FFB ayant confirmé la décision prise par l'organisme de première instance d'infliger à Monsieur ...... une suspension de 36 mois dont 18 mois assortis du sursis, cette demande lui est apparue recevable au titre du préalable obligatoire de conciliation. Par conséquent l'examen du présent litige par le conciliateur désigné sera limité à l'appréciation du bien-fondé de cette seule dernière décision.

Mise en œuvre de la procédure :

Conformément aux dispositions des articles R.141-5 et suivants du code du sport, Maître ...... , président de la conférence des conciliateurs, a désigné Monsieur ...... , maître de conférences, pour intervenir comme conciliateur dans ce litige.

Les différentes pièces du dossier ont été communiquées aux parties, qui ont été invitées à participer à une audience de conciliation. Celle-ci s’est déroulée le vendredi 27 juillet 2018 à 11h00, au siège du CNOSF, 1 avenue Pierre de Coubertin, 75013 PARIS.

Outre le conciliateur, assisté par Monsieur ...... et Madame ......, respectivement chargé de mission et stagiaire au sein du service conciliation, étaient présent lors de l'audience :

Monsieur ...... le requérant ;

Monsieur ...... et Madame ......, respectivement président du comité de déontologie et d'éthique et présidente de la commission administrative nationale de la FFB.

Examen du litige :

Lors de l'audience de conciliation, le conciliateur n’a pas été en mesure de constater d'accord entre les parties susceptible de mettre un terme définitif au litige. Il lui revient donc la tâche, en vertu des dispositions des articles R.141-5 et suivants du code du sport, de formuler une proposition de conciliation.

Sur ce, vu les mémoires et les pièces versés au dossier,

Le ...... , Monsieur ...... a participé à la finale de billard ...... organisée par la ligue de billard de ......  à ...... l'opposant à Monsieur ....... Pendant la rencontre, Monsieur ...... s'est emporté et a insulté son adversaire du jour. L'arbitre de la rencontre a décidé d'interrompre la partie afin que Monsieur ...... se calme estimant que celle-ci ne pouvait pas continuer à se dérouler dans ces conditions. C’est ainsi que la rencontre a été suspendue plusieurs dizaines de minutes. Au terme de cette rencontre, l'officiel n’a pas estimé nécessaire de rédiger un rapport à l'encontre de Monsieur ...... .

Le 29 janvier 2018, le directeur de la salle de jeu dans laquelle a eu lieu la rencontre du ...... a adressé un courrier à l'attention du président de la ligue de billard de ...... aux termes du duquel il a fait part du « comportement inacceptable et intolérable de Monsieur ...... ». Par ce courrier, le directeur de la salle a affirmé son intention de ne plus accueillir Monsieur ...... pour les compétitions qui pourraient s'y dérouler.

Le 3 février 2018, le président de la ligue de billard de ......, informé de ces faits, a décidé de saisir la commission de discipline de la ligue de billard de .......

Saisie de ces faits, la commission de discipline de la ligue de billard de ...... a, par une décision du 31 mars 2018, infligé à Monsieur ......  une suspension de 36 mois dont 18 mois assortis du bénéfice du sursis.

Saisie de l'appel de cette décision interjeté par Monsieur ......, la commission de discipline nationale de la FFB, réunie le 25 mai 2018, a constaté que l'organisme disciplinaire de première instance avait été régulièrement saisi, conformément aux dispositions des articles 2.1.1 et 2.1.9 du code de discipline, et a décidé de confirmer la suspension de 36 mois dont 18 mois assortis du sursis infligée en première instance.

Cette décision est aujourd’hui contestée par Monsieur ...... devant la conférence des conciliateurs du CNOSF qui sollicite du conciliateur qu'il propose de rapporter la décision de la commission nationale de discipline de la FFB et fait valoir à cette fin des moyens tirés de l'absence de mention des voies et délais de recours, de l'irrégularité de la saisine de l'organisme disciplinaire de première instance entachant l’entièreté de la procédure, du défaut de notification des griefs ainsi que du défaut de motivation de la décision.

Sur ce,

Le conciliateur relève tout d’abord qu'aux termes des dispositions de l'article R. 421-5 du code de justice administrative, « les délais de recours contre une décision administrative ne sont opposables qu'à la condition d'avoir été mentionnés, ainsi que les voies de recours, dans la notification de la décision ». La mention des voies et délais de recours devant figurer dans la décision contestée doit être suffisamment claire et précise pour permettre à l’administré d'exercer en toute connaissance de cause les recours juridictionnels et, le cas échéant, les recours obligatoires préalables qui lui sont ouverts. Le Conseil d'Etat a sur ce point eu l'occasion de retenir « qu'il résulte de ces dispositions que cette notification doit, s'agissant des voies de recours, mentionner, le cas échéant, l'existence d'un recours administratif préalable obligatoire ainsi que l'autorité devant laquelle il doit être porté ou, dans l'hypothèse d'un recours contentieux direct, indiquer si celui-ci doit être formé auprès de la juridiction administrative de droit commun ou devant une juridiction spécialisée et, dans ce dernier cas, préciser laquelle »!.

En l'espèce, la notification de la décision du 25 mai 2018 de la commission de discipline nationale de la FFB n'identifiant pas les voies et délais de recours ouverts pour la contester, ces derniers ne peuvent être dès lors regardés comme ayant commencé à courir. Néanmoins, le conciliateur entend également rappeler que la seule conséquence pouvant être tirée de l'absence de cette mention des voies et délais de recours est son inopposabilité, l'absence ou l'inexactitude d'une telle mention n'étant pas de nature à emporter lirrégularité de la décision concernée’. Le conciliateur estime dans ces conditions qu'il n’y a pas lieu de faire droit à ce moyen.

S'agissant du moyen tiré de l'irrégularité de la saisine de l'organisme disciplinaire de première instance, le conciliateur relève que l'article 2.1.1 du code de discipline de la FFB prévoit que « La saisine de l'organe disciplinaire de première instance doit être effectuée dans les quatre-vingt-dix jours qui suivent la découverte du fait générateur du délit. [...] Pour toutes les fautes visées au Titre IV, les poursuites disciplinaires sont engagées par le président de l'instance concernée (Fédération ou organe déconcentré) après avis de son bureau ». En l'espèce, il ressort des écritures en réponse de la FFB que le président de la ligue de billard de ..... a eu connaissance des faits le 29 janvier 2018 et qu'il a estimé devoir saisir la commission de discipline compétente de son ressort territorial le 3 février 2018.

En l'espèce, si le conciliateur constate que les poursuites disciplinaires ont été engagées dans le délai règlementairement prévu par le président de l'organe déconcentré, il relève que la FFB n'est pas en mesure de démontrer que le bureau de la ligue de billard ..... d’une part, ait été régulièrement sollicité et, d'autre part, ait formulé un avis. Le conciliateur ne donc peut s'assurer de la régularité de la saisine de la commission de première instance de sorte qu'un doute pourrait peser sur l'entière procédure disciplinaire.

Sur les irrégularités affectant la convocation à l'audience de la commission de discipline nationale de la FFB dont le requérant se prévaut, le conciliateur constate que l'article 2.1.4 du code de discipline de la FFB prévoit que « La personne poursuivie, et, le cas échéant, son représentant légal, sont convoqués par le président de l'organe disciplinaire, par l'envoi d’un document énonçant les griefs retenus dans les conditions de l'article 1.7 ». Sur ce point, le conciliateur relève que la FFB reconnaît qu'il « manque des mentions sur les actes de procédures ». Aussi, il ne parait pas, pour le conciliateur, acquis avec certitude que le requérant ait été mis en mesure de connaître avec précision les faits qui lui étaient reprochés. Le conciliateur constate en outre que la décision du 31 mars 2018 de la commission de discipline de la ligue de billard ..... , frappée d'appel par le requérant, ne lui a pas non plus permis de porter à sa connaissance la qualification juridique des faits retenue puisqu'elle a considéré que le requérant avait eu « un comportement inacceptable et une attitude inqualifiable ». Ce dernier n'a, par conséquent, pas eu connaissance des griefs retenus à son encontre. Le conciliateur estime ainsi qu'en l'absence de caractérisation des faits reprochés et de qualification juridique de ces faits, le requérant n'a pas été mis à même de faire valoir sa défense devant l'organe disciplinaire d'appel.

Au demeurant, l'absence d'information des griefs au requérant apparaît au conciliateur constituer une irrégularité qui, à l’éclairage de la jurisprudence du Conseil d'Etat’, n’est susceptible d'emporter l'annulation de la décision contestée qu’à la condition qu'elle ait exercé une influence sur le sens de la décision prise ou qu'elle ait privé le licencié ou le club affilié d’une garantie, ce qui paraît en l'espèce être démontré. À ce titre, le conciliateur estime qu’un doute sérieux pèse sur la régularité de la décision frappée d'appel.

Par ailleurs, il incombe aux organes rendant des décisions portant sanctions disciplinaires une obligation de motivation, c'est-à-dire l'obligation d'indiquer les considérations de fait et de droit qui en constituent le fondement. Cette motivation doit permettre à la personne sanctionnée de comprendre les raisons justifiant la sanction prononcée et, le cas échéant, lui permettre de la contester. Or, la décision contestée se borne à retenir que le requérant a été sanctionné pour des « faits relatifs à son comportement » et qu'il y avait donc lieu de confirmer la décision dont appel.

Le conciliateur ne peut sur ce point que constater qu'il n'est pas aisé de connaitre les faits retenus contre le requérant dans la mesure où ils ne sont pas retranscrits. En ne précisant ni les faits pour lesquels la commission a entendu sanctionner le requérant, ni le texte sur le fondement duquel le requérant devait être sanctionné, ni si celle-ci a tenu compte de circonstances aggravantes ou atténuantes dans l'appréciation de la sanction à infliger au requérant, la décision ne peut être regardée comme satisfaisant à l'obligation de comporter les considérations de fait et de droit qui la fondent, de sorte qu’un doute sérieux pèse sur sa régularité.

Enfin, le conciliateur demeure réservé quant à la matérialité de la réalité des faits reprochés au requérant eu égard aux versions contradictoires développées par les parties en audience. En effet, l'absence de rapport d'un officiel tend à démontrer que ce dernier n'a pas estimé que le comportement du requérant était contraire au code de discipline et devait faire l'objet de poursuite disciplinaire.

Aussi, au regard des doutes sérieux pesant sur la régularité de la décision contestée ainsi que du flou entourant la matérialité des faits, et dès lors que Monsieur ...... a d'ores et déjà purgé près de trois mois et demi de suspension, le conciliateur entend proposer à la FFB de faire cesser les effets de la décision du 25 mai 2018 de sa commission nationale de discipline.

Par ces motifs, Proposition de conciliation :

En conséquence des éléments ci-dessus retenus, le conciliateur propose à la Fédération française de billard de faire cesser les effets de la décision du 25 mai 2018 de sa commission de discipline nationale.

BILLARD AU FÉMININ INTERVIEW  MARION JUDE

Découvrez l'interview de Marion Jude, jeune championne d'Europe en équipe au billard blackball, réalisée par Décathlon !

Tant de partages et d'émotions à vivre !

CARAMBOLE - 4e TOURNOI NATIONAL 3-BANDES A COURBEVOIE

Dimanche 24 février

Dans les locaux de l’académie de billard de Courbevoie la Défense, Jérôme Barbeillon (BC Andernos) remporte la 4e étape du circuit national au 3-bandes, avec une victoire sur Alexis Rouaud (AB Saint Quentin) qui signe ici sa première finale en tournoi national. Jérôme Barbeillon réalise 1,429 de MG, contre 1,12 pour le finaliste. Battu par le futur vainqueur en demi-finale, Adrien Tachoire (Annecy) réalise 1,075 de MG. Il est accompagné de Richard Bitalis qui marque sur ses terres un beau retour en compétition individuelle, avec 1,228 de MG.

 

 

 

 

Chez les jeunes, Gwendal Marechal perd ses deux matchs avec 0,982 de MG. Maxime Panaia s’incline dans une triangulaire avec 0,903 de MG. Nathan Duriez perd ses deux matchs le vendredi avec 0,729.

Résultats techniques - Vidéos en replay sur le site de Christian Fraboulet

Communiqué - candidature du billard aux JO 2024

Voilà, hier à dix heures la nouvelle a été officialisée : c’est le breakdance qui a été choisi pour être proposé comme sport additionnel pour Paris 2024. Je ne peux que me réjouir pour eux et féliciter la fédération de breakdance de l’avoir emporté. Je suis déçu, soyons honnêtes. Mais que dire des autres fédérations éconduites en plus de la nôtre ? Comment réagirais-je si j’étais à la tête de la fédération de karaté, de squash ou de pétanque ? Je ne peux pas l’imaginer.

On peut s’interroger sur la forme de cette annonce du COJO*. J’ai été averti par un mail à 10h03 jeudi que le billard n’était pas retenu... J’ai bien conscience que chacun, passionné, pense que c’est son sport qui aurait dû être choisi et qu’à un moment donné tout choix génère des déceptions. Je le comprends. Mais comment aujourd’hui justifier la persistance de cette dichotomie entre sports olympiques ou non olympiques ? N’est-ce que les contraintes économiques qui doivent guider ce choix ? Pourquoi limiter le nombre d’athlètes à 10 500 plutôt qu’à 8000 ou 12000 ? Comment peut-on justifier de mettre dans l’une ou l’autre des catégories tel ou tel sport ? Quels sont les critères ? L’universalité de la pratique ? Le fait que ce sport soit pratiqué partout dans le monde ? Le nombre de licenciés ? La parité homme-femme ? La pyramide des âges ? Les bienfaits pour la santé ? La médiatisation ? 

On voit bien si on met à côté de chacune des questions posées les sports qui nous viennent en tête que cet habillage ne tient pas. La véritable question n’est-elle pas celle de la définition d’un sport ? En dehors de l’histoire, des affinités qu’est-ce qui justifie le maintien de telle discipline plutôt que telle autre ? Qu’est-ce qui doit guider le choix des disciplines inscrites ? 

Je crois sincèrement qu’il faut revoir cette problématique. Aucun sport n’est meilleur ou pire qu’un autre. J’en ai assez que le billard soit dans le mauvais wagon et je pense que d’autres fédérations ressentent ce même sentiment d’exclusion. Ne vaudrait-il pas mieux abolir cette barrière et partir sur d’autres critères ? Ne serait-il pas plus logique de donner à chaque sport et de manière plus équitable, plus « égale » les moyens de se développer ? On demande aujourd’hui aux « petites fédérations » de faire tout comme les grandes. Ce n’est tout simplement pas possible. Avoir un cadre technique à disposition n’est pas la même chose qu’en avoir 3 ou plus. L’efficacité du travail fait par les bénévoles que nous sommes ne peut être comparée au rendement d’un salarié ! On le voit le chantier à traiter est vaste. 

Pour en revenir à Billard 2024 et à notre candidature, certains ne manqueront pas de dire que c’était couru d’avance, que nous n’aurions pas dû nous y prendre comme nous l’avons fait, que nous avons l’air malin maintenant. Je dirai au contraire que malgré le résultat, cette candidature est la meilleure chose qui soit arrivée au billard depuis 30 ans, l’arrivée des billards à poches dans l’hexagone et l’intérêt suscité à l’époque grâce à des diffusions télévisées sur des chaînes payantes. En effet le bilan est plus que positif. Nous avons réussi malgré nos vieilles habitudes à unir les différentes branches du billard sous la même bannière : les fédérations internationales, les joueurs, les industriels ont tous participé. Le retentissement médiatique est sans précédent : jamais les médias n’ont autant parlé du billard, jamais les gens n’ont montré autant de curiosité vis-à-vis de notre sport. L’arrivée de Décathlon dans le billard nous donne à penser que cet engouement ne va pas cesser de sitôt.

Nous ne devons pas renoncer et penser que cette non-sélection sonne le glas de tous nos espoirs. Au contraire ! Nous avons réussi à créer un groupe de travail international Billard 2024 qui a su montrer qu’il était possible de travailler ensemble et d’être ambitieux. Je veux ici les remercier. Fort de cette expérience nous devons prendre au mot le COJO et utiliser la plateforme des JO pour « surfer » sur la vague suscitée par cette candidature. Le WTT* des 11 et 12 mars est bien entendu maintenu et il faudra organiser d’autres événements de cette nature. Rien n’empêche d’imaginer s’inspirer de ce qui va être fait en ouvrant le marathon olympique à tous. Pourquoi ne pas mettre des billards dans un lieu emblématique en 2024 et organiser une manifestation populaire à laquelle chacun pourrait s’inscrire et participer sans distinction d’âge ou de sexe ?

Nous avons, grâce à cet acte de candidature, posé les jalons de ce qu’il faut mettre en œuvre dans les années à venir. La direction à suivre apparait clairement. A nous de faire en sorte que cet investissement porte ses fruits ! Le billard est bien un sport, c’est un sport pour tous et qui plus est, le sport de demain !


Jean-Paul Sinanian
Président de la Fédération française de billard 

Le 22 février 2019

COJO : Comité d'organisation des Jeux Olympiques

WTT : World Team Trophy 

 

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